C’est une maladie neurologique chronique dégénérative : elle se caractérise par la disparition progressive des neurones qui affecte le système nerveux central. Ce qui provoque des troubles moteurs : Lenteur du mouvement, raideur et rigidité musculaire, tremblement au repos.
Autres symptômes non-moteurs : fatigabilité, douleur, dépression, troubles digestifs et du sommeil, hallucinations, troubles de l’équilibre...
Au début de la maladie, le traitement de première intention repose sur l’administration de médicaments. Parallèlement, des exercices physiques adaptés, des séances de kinésithérapie et d’orthophonie peuvent aussi être bénéfiques.
À un stade plus avancé de la maladie, un traitement par perfusion continue d’apomorphine sous-cutanée peut être préconisé. Le principe de la pompe à apomorphine est de délivrer la bonne dose de traitement tout au long de la journée et de rester dans la fenêtre thérapeutique optimale (quand le traitement est pleinement efficace).
Objectifs : Stabiliser l’état moteur du patient et diminuer les traitements per os
- Agit rapidement dans les 4 à 12 minutes
- Évite le passage par les voies digestives
- Réduit les périodes de blocage off et les dyskinésies (mouvements involontaires)
- Le débit (nombre de litres par minute)
- La durée (nombre d’heures par jour).
Pour éviter le risque de pseudo-syndrome malin des neuroleptiques suite à l’arrêt brutal des traitements antiparkinsoniens (complication pouvant entraîner le décès), une mise sous pompe à apomorphine peut être envisagée en relai dès l’apparition de fausses routes.